Nous les imbéciles.....
Il est évident que nous les "imbéciles" ne sont pas dignes d'avoir l'attention d'un maire autoproclamé rassembleur .
Mais nous pouvons tout de même nous poser des questions :
Entre les jeunes travailleurs qui auront trop de travail et les séniors vivant dans un Éden. , une info nous interpelle, ce paradis pour personnes âgées serait il un futur enfer? Un certain ministère du gouvernement actuel n'avait pas comparé ces maison à des prisons? Et ce n'est certainement les alliances entre nos décideurs avec des groupes privés qui vont nous rassurer....
Voici un article du Figaro.
Deux aides soignantes sont
suspectées d'avoir pris des photos attentatoires à la dignité des
patients d'un centre hospitalier de l'Eure. La gendarmerie est en charge
de l'enquête.
Un nouveau scandale touche le monde de la
dépendance des personnes âgées. Deux aides-soignantes de l'Ehpad
(établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) de
Gisors, dans l'Eure, sont suspectées d'avoir maltraités des patients très âgés et vulnérables entre fin 2009 et début 2010, révèle Le Parisien
ce lundi. À l'origine des soupçons, cinq photos retrouvées sur place
qui montreraient des patients dans des positions et tenues dégradantes.
Sur l'une d'elles, une vielle dame serait ainsi dénudée. Sur une autre,
un homme serait vêtu d'une couche contre les fuites urinaires et d'un
soutien-gorge rembourré.
C'est un proche d'une des aides-soignantes qui a alerté la direction de l'hôpital au mois de mars. Devant la gravité des faits, celle-ci a prévenu le défenseur des droits qui a missionné quatre personnes dans cet Ehpad. L'agence régionale de santé (ARS) a été saisie et une enquête de gendarmerie est en cours. Elle cherche notamment à déterminer s'il existe d'autres clichés et si certains ont pu être diffusés sur Internet. Les agents hospitaliers mis en cause ont été suspendus.
Dans son rapport, adressée par ailleurs à la ministre déléguée en charge des Personnes âgées, Michèle Delaunay, le défenseur des droits recommande d'engager des poursuites disciplinaires et d'interdire aux aides soignantes mises en cause d'être de nouveau en contact avec des personnes vulnérables. Mais surtout, il estime qu'il faut engager une réflexion sur le fonctionnement interne de ces établissements. Il précise que 25% des cas sur lesquels il intervient concerne des maltraitances sur des personnes âgées.
C'est un proche d'une des aides-soignantes qui a alerté la direction de l'hôpital au mois de mars. Devant la gravité des faits, celle-ci a prévenu le défenseur des droits qui a missionné quatre personnes dans cet Ehpad. L'agence régionale de santé (ARS) a été saisie et une enquête de gendarmerie est en cours. Elle cherche notamment à déterminer s'il existe d'autres clichés et si certains ont pu être diffusés sur Internet. Les agents hospitaliers mis en cause ont été suspendus.
Des signaux alarmants
C'est en confrontant les plannings que les enquêteurs sont remontés jusqu'aux deux aides-soignantes, précise le quotidien. L'une d'elles, âgée d'une trentaine d'année et considérée comme «la meneuse», était ingérable selon des témoignages. Elle cumulait depuis des années les arrêts maladies et les appréciations négatives de la part de sa hiérarchie. Un rapport de 2010, rédigé par un cadre de l'administration, faisait déjà état de faits de maltraitance et pointait du doigt l'équipe soignante. Mais à l'époque, aucune suite n'avait été donnée.Dans son rapport, adressée par ailleurs à la ministre déléguée en charge des Personnes âgées, Michèle Delaunay, le défenseur des droits recommande d'engager des poursuites disciplinaires et d'interdire aux aides soignantes mises en cause d'être de nouveau en contact avec des personnes vulnérables. Mais surtout, il estime qu'il faut engager une réflexion sur le fonctionnement interne de ces établissements. Il précise que 25% des cas sur lesquels il intervient concerne des maltraitances sur des personnes âgées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire